14- de Kayes (Mali) à Sélibabi (Mauritanie) par la piste

De Kayes où je suis resté une demi journée pour faire démonter et nettoyer entièrement le carburateur, j'ai pris la piste qui mène à Sélibabi en Mauritanie.
Au début c'est une belle plaine et l'on traverse une foret classée de baobabs et où l'on voit de très nombreux troupeaux d'animaux domestiques.











Après "m'être perdu" ( je crois que l'autochtone que j'ai pris en stop l'a fait exprès car il m'indiquait la piste à suivre et qu'au final nous sommes arrivés à Aourou là où il souhaitait visiblement se rendre car il est descendu de voiture.) j'entre en Mauritanie à Bouli bien plus au nord que je ne l'avais prévu mais les paysages en valaient le coup.
L'entrée se fait en traversant un large oued, le 4x4 à dû s'employer fort et j'ai vu le moment où je devais dégonfler les pneus.
A Bouli la gendarmerie me dit que ce n'est pas un point d'entrée et qu'il faut que j'aille à Ould Yenjé 30km plus au nord. la piste devient plus sablonneuse.
A Ould Yenjé j'ai le choix où de remonter sur Kiffa où de descendre sur Sélibabi dans les deux cas c'est une piste que j'ai déjà pratiquée en Novembre dernier, j'opte donc pour une piste qui part plein ouest mais qui n'est pas indiquée sur ma carte.
Là encore je ne le regrette pas, les paysages sont superbes.









Au coucher du soleil, j'arrête la voiture sous un arbre. pas un bruit si ce n'est au loin un chien qui trahis un probable village.
Au matin le démarreur refuse toute aide, ce qui lui arrivait par intermittence depuis quelques temps mais il suffisait de pousser sur 1M pour que la voiture démarre. Là personne..; je démonte donc cet organe pour le remplacer et au final je me retrouve sans électricité du tout. Après deux heures d'essais infructueux, je me rend à l'évidence, je n'y arriverai pas.
J'abandonne la voiture et pars en direction du village supposé. Deux km plus loin je suis accueilli par le chef de ce village peul. Abou Omar appelle cinq de ses villageois pour venir pousser la voiture mais rien n'y fait et nous la ramenons au village en la poussant à travers champs.
L'acadiane est maintenant garée à l'ombre de l'arbre du village.
je suis admirablement reçu par tous, l'hospitalité et le couvert me sont offert.
Pour téléphoner il faut aller à 500 mètres de là la seule place possible...;quand il y a du réseau. En fin de journée nous contactons un mécanicien à Ould Yenjé, il viendra en moto demain matin.





A midi la réparation est terminée, j"avais mal rebranché un fil sur le démarreur et de plus il à fallu changer vis platiné et condensateur.
C"est avec tristesse que je prend congé de mes hôtes en promettant de venir les voir si je repasse dans la région.
La piste est de nouveau belle, j'aperçois une cinquantaine de singes avant de gagner Selibabi.





A Selibabi je fais l'entrée douanière de la voiture puis par la route en construction je gagne Mbout où je passe la nuit§
Le lendemain tard dans la soirèe je suis à Atar.

De Kita à Kaedi j'aurais fait 850 km de pistes en ne voyant le goudron qu'en traversant Kayes.

Hum, alors les photos...

j'aime beaucoup les quatre premières puis l'antépénultième et la dernière.
Gardes-toi bien comme on dit dans le sud et profites car la date de retour approche !
Bizz

Prends ton temps Bébert, ici ça kayes encore, pardon ça caille encore.
Si tu souhaites faire escale 700 bornes avant la maison (Tarn), tu dis.
Bisou et sois fort.