8-Des nouvelles depuis Bamako (deuxième partie)

J'ai laissé mon récit en plan à Kiffa, je le reprend

3 novembre Kiffale dès le départ je fais route avec un gendarme qui rejoint sa famille à Néma et que je laisserais à Ayoun là où nos routes divergeront. Il n'est pas très bavard et dors beaucoup mais est sympathique Je lui offre des dattes qu'il refusera en me montrant ses dents gâtées , de l'eau qu'il refusera systématiquement par contre il achètera du pain qu'il partagera avec moi et quand j'achèterai des gâteaux à partager, il m'offrira une bouteille de soda et me remerciera chaleureusement à l'arrivée.
Je gagne la frontière à où les formalités de sortie de Mauritanie se font rapidement à Gogui Coté Malien également mais il faut de nouveau passer à la douane et à la gendarmerie à l'entrée de Nioro une soixantaine de km plus loin. Tout cela prend du temps et je suis en ville à la nuit. Le gardien de la banque où je retire de l'argent m'indique un petit hôtel. où le propriétaire un est très sympathique et je passe une excellente soirée tout en regardant un match de foot.

Vue de la fenêtre de ma chambre.



Au petit matin Nioro



Au matin je traine un peu tout en observant l'éveil de la ville depuis le balcon de l'hôtel.
Après avoir fait le tour du marché dont je me souviens des moindres détails pour l'avoir visité en 2006, je prends la route de Bamako où j'arrive vers 15 heure.
Je loue une petite chambre dans un quartier excentré et populaire de la ville.

Ma chambre à Bamako simple et pas cher !
Vous noterez l'ordinateur où je prépare les textes et les photos que je poste.






Les jours suivants se confondent un peu, je visite la ville (sans mon appareil photo), fait faire mon visa pour le Burkina, fait réviser la voiture chez Ibrahima, fait un tour à Siby, sort le soir dans les maquis (endroit où l'on peut boire de la bière) en compagnie de Maï ma logeuse qui me fait rencontrer ses amis Jeannette, Youssouf, Joseph, Kadi
Le temps passe et je me sent bien ici mais je reprend la route après les fêtes de Tabaski le 17 novembre, pour Mopti

Un maquis. L'ambiance n'est pas très bien rendue car il fait très sombre la nuit.


Maï et Jeannette

He bien elles sont charmantes ces jeunes femmes. Si je comprend bien tu as pris le maquis mais pourquoi ce nom.Est ce paumé dans la nature?

Un maquis est un endroit où l'on peut boire de la bière Un petit bar quoi.

Tu bois de la bière toi?
C'est pas très sérieux.. :-)

Bon, sinon, c'est pas le bon sujet mais j'en profite pour remercier gérard pour le tuyau sur la pharmacie (même si la malarone, ça reste trop cher!!!)

Et puisque j'y suis, j'espère papa que tu seras à l'aéroport dimanche midi et que tu ne te seras pas fait enlevé d'ici là..
Le Gouvernement vient de faire passer la région de Mopti et le Pays Dogon en zone orange pour cause d'un "risque d'enlèvement accru"
Chouette non? :-)

Sinon, as-tu des echos "locaux" de la préparation de l'éléction présidentielle de dimanche au Burkina?

[quote="Lionel"]Tu bois de la bière toi?
C'est pas très sérieux.. :-)

Bon, sinon, c'est pas le bon sujet mais j'en profite pour remercier gérard pour le tuyau sur la pharmacie (même si la malarone, ça reste trop cher!!!)

Et puisque j'y suis, j'espère papa que tu seras à l'aéroport dimanche midi et que tu ne te seras pas fait enlevé d'ici là..
quote]

En Afrique la bière c'est bon pour désoiffer !
BOn à l'heure où j'écris je suis à l'aéroport pour t'attendre.

Haha, moi je me souviens de quand bernard est venu me chercher à l'aéroport de Bamako. Impossible de le trouver... je suis "harcelée" par les taxis. Je sors sur le parking chercher en vain une 2CV. Quans je finis par le trouver, il est éméché avec un copain deuchiste et il est venu en R5 fournie par Thierry Bocoum!
Haha!

Boudi, j'ai réalisé hier en écrivant mon journal qu'on avait été le 20 nov et que c'est ton anniversaire cher oncle. Alors Complaños feliz comme on fit ici!