2-Des nouvelles depuis Atar Mauritanie
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2-Des nouvelles depuis Atar Mauritanie
Lundi 18 octobre, La routr pour Nouakchott est bloquée suite aux pluies de la veille.
Ce matin le ciel est couver, de petites pluies passagères qui collent la poussière au sol. Abdelaï chez qui je loge m'emmène avec lui faire des courses, nous faisons ainsi le tour de la ville tout en achetant des pots vides, du terreau (mélange de sable et de fumier de chèvre ou mouton, je ne sais) des langoustes au port (pour le repas de ce midi) de la viande, des légumes, nous chez le cordonnier. La plupart des courses se font à la mode mauritanienne, à savoir on ne descend pas de voiture, un léger coup de klaxon pour appeler le vendeur qui vient prendre connaissance des besoins puis vient rapporter la marchandise et encaisser. Je demande à Abdelaï si ses ancêtres ne descendaient pas de dromadaire pour faire leurs achats, ce qui le fait beaucoup rire.ne
Hier au soir j'ai fait la connaissance d'Eric un jeune Libérien venu ici pour jouer au foot mais comme il est Chrétien, il n'a pas pu et est bloqué dans cette ville car il n'a plus les moyens de rentrer chez lui. Il travaille chez Abdelaï qui le paye quand il y pense. Nous sympathisons et buvons ensemble une bière qu'il est allé chercher je ne sais où car l'alcool est théoriquement interdit dans ce pays.
Midi. Il s'est mis à pleuvoir, fort très fort puis très très fort pendant des heures. De ma chambre j'entends l'eau tambouriner sur les tôles puis vers 18 heure elle cesse aussi brusquement qu'elle à commencer. Je sors à pied en ville. L'eau à envahie les routes, de larges flaques barrent les rues. Partout, les pieds dans l'eau, on creuse des rigoles pour tâcher d'évacuer l'eau des cours et des maisons. Seaux, pelles, balais sont en action, dans les creux des sacs de sable ont été entassés devant les portes. Rares sont les véhicules qui circulent. On balaye l'eau des terrasses, Des magasins sont inondés. Je dois faire de larges détours pour échapper aux flaques. Le quartier Africain est inaccessible.
Les nuages plombés se déchirent et le soleil couchant leur offre des couleurs or, rouge, jaune avant que l'obscurité ne gagne la ville.
c'était beau mais je n'ai pas emmené mon appareil photo.
Mardi 19 octobre
Avant l'aube je fais le plein du réservoir puis prend la route pour Atar (875km) où je compte arriver avant la nuit car mon ami Ghoulam m'a dit hier au soir que tous ses enfants étaient avec lui.
J'ai appris qu'il à plu sur toute la Mauritanie aussi bien à Nouhadhibou qu'à Nouakchott qu'à Atar.
J'effectue les 200 premiers km sans encombre lorsque je suis arrêté par un oued en cru il me surprend par sa profondeur, j'arrive un peu vite et de l'eau est projetée sur le moteur. Immédiatement l'habitacle se transforme en sauna et je dois essuyer les vitres pour voir où je pose les roues et ne pas tomber sur le bas coté. Un peu plus loin un second oued plus long, un camion est immobilisé au milieu et le chauffeur m'indique où passer.
Le désert à déjà verdi par endroit, de légères pousses tendres qui font comme un gazon quand on les regarde avec un regard rasant.
Encore plus loin une immense plaine d'eau recouvre la route, l'eau arrive au niveau du châssis et je roule prudemment. deux camions sont à l'arrêt sur la chaussé je passe entre eux et les remous qui marquent le bord de la chaussée.
Je tente de faire le plein à la station située à mi chemin entre Nouadhibou et Nouakchott mais il n'y a pas d'essence heureusement que j'ai mon bidon de 20 litres en secours.
En tre deux dunes une immense retenue d'eau, un camion qui à voulu la contourner en quittant le bitume est enlisé jusqu'aux moyeux. je prête mon téléphone portable aux chauffeurs pour qu'ils puissent prévenir leur patron. Ils ont établi un petit campement sous un acacia. Pour la première fois j'utilise le 4X4 pour monter sur la dune et contourner l'obstacle.
J'arrive à la capitale sans plus d'encombre, y fait le plein et prend aussitôt la route d'Atar.
Deux femmes font du stop. La première monte et se serre contre moi pour que la seconde puisse prendre place sur le siège. Celle ci a du mal a fermer la porte car elles sont comme beaucoup de femmes Mauritaniennes, un peu « enveloppées ». Je tend le bras pour l'aider à fermer, aussitôt elle pousse un cris d'effroi jailli de la voiture et cours sur une bonne trentaine de mètres aussitôt suivi par la seconde. Elles me regardent comme si j'étais un djinn.
Deux nouveaux oueds en crus passés sans difficulté si ce n'est qu'il faut bien tenir la gauche car le coté droit comporte des trous suivant les chauffeurs passés avant moi.
Plus loin je prend en stop un jeune pas bavard du tout et lui offre un soda en arrivant à Akjoujt. Ses seules paroles alors « Tu es gentil »
Tout le long de la route, de nombreux contrôles routier organisés soit par la police, la gendarmerie ou l'armée. tout se passe toujours très bien après des salutations et une bonne poignée de main, un rapide contrôle de passeport, parfois de carte grise et une remise de fiche signalétique que j'ai pris la précaution d'avoir en nombre.
A la tombée de la nuit j'embarque mon dernier passager, un agriculteur, pour les 35 derniers km, il me demande de passer la nuit chez lui mais je refuse étant attendu chez Ghoulam
Entrée d'Atar, dernier contrôle routier « -Vous êtes monsieur Bernard ? » « oui » « - Passez vous êtes attendus »
Je suis reçu par toute la famille. Thé. Repas. Repos
Non ce n'est pas la mer mais le désert!
Ce matin le ciel est couver, de petites pluies passagères qui collent la poussière au sol. Abdelaï chez qui je loge m'emmène avec lui faire des courses, nous faisons ainsi le tour de la ville tout en achetant des pots vides, du terreau (mélange de sable et de fumier de chèvre ou mouton, je ne sais) des langoustes au port (pour le repas de ce midi) de la viande, des légumes, nous chez le cordonnier. La plupart des courses se font à la mode mauritanienne, à savoir on ne descend pas de voiture, un léger coup de klaxon pour appeler le vendeur qui vient prendre connaissance des besoins puis vient rapporter la marchandise et encaisser. Je demande à Abdelaï si ses ancêtres ne descendaient pas de dromadaire pour faire leurs achats, ce qui le fait beaucoup rire.ne
Hier au soir j'ai fait la connaissance d'Eric un jeune Libérien venu ici pour jouer au foot mais comme il est Chrétien, il n'a pas pu et est bloqué dans cette ville car il n'a plus les moyens de rentrer chez lui. Il travaille chez Abdelaï qui le paye quand il y pense. Nous sympathisons et buvons ensemble une bière qu'il est allé chercher je ne sais où car l'alcool est théoriquement interdit dans ce pays.
Midi. Il s'est mis à pleuvoir, fort très fort puis très très fort pendant des heures. De ma chambre j'entends l'eau tambouriner sur les tôles puis vers 18 heure elle cesse aussi brusquement qu'elle à commencer. Je sors à pied en ville. L'eau à envahie les routes, de larges flaques barrent les rues. Partout, les pieds dans l'eau, on creuse des rigoles pour tâcher d'évacuer l'eau des cours et des maisons. Seaux, pelles, balais sont en action, dans les creux des sacs de sable ont été entassés devant les portes. Rares sont les véhicules qui circulent. On balaye l'eau des terrasses, Des magasins sont inondés. Je dois faire de larges détours pour échapper aux flaques. Le quartier Africain est inaccessible.
Les nuages plombés se déchirent et le soleil couchant leur offre des couleurs or, rouge, jaune avant que l'obscurité ne gagne la ville.
c'était beau mais je n'ai pas emmené mon appareil photo.
Mardi 19 octobre
Avant l'aube je fais le plein du réservoir puis prend la route pour Atar (875km) où je compte arriver avant la nuit car mon ami Ghoulam m'a dit hier au soir que tous ses enfants étaient avec lui.
J'ai appris qu'il à plu sur toute la Mauritanie aussi bien à Nouhadhibou qu'à Nouakchott qu'à Atar.
J'effectue les 200 premiers km sans encombre lorsque je suis arrêté par un oued en cru il me surprend par sa profondeur, j'arrive un peu vite et de l'eau est projetée sur le moteur. Immédiatement l'habitacle se transforme en sauna et je dois essuyer les vitres pour voir où je pose les roues et ne pas tomber sur le bas coté. Un peu plus loin un second oued plus long, un camion est immobilisé au milieu et le chauffeur m'indique où passer.
Le désert à déjà verdi par endroit, de légères pousses tendres qui font comme un gazon quand on les regarde avec un regard rasant.
Encore plus loin une immense plaine d'eau recouvre la route, l'eau arrive au niveau du châssis et je roule prudemment. deux camions sont à l'arrêt sur la chaussé je passe entre eux et les remous qui marquent le bord de la chaussée.
Je tente de faire le plein à la station située à mi chemin entre Nouadhibou et Nouakchott mais il n'y a pas d'essence heureusement que j'ai mon bidon de 20 litres en secours.
En tre deux dunes une immense retenue d'eau, un camion qui à voulu la contourner en quittant le bitume est enlisé jusqu'aux moyeux. je prête mon téléphone portable aux chauffeurs pour qu'ils puissent prévenir leur patron. Ils ont établi un petit campement sous un acacia. Pour la première fois j'utilise le 4X4 pour monter sur la dune et contourner l'obstacle.
J'arrive à la capitale sans plus d'encombre, y fait le plein et prend aussitôt la route d'Atar.
Deux femmes font du stop. La première monte et se serre contre moi pour que la seconde puisse prendre place sur le siège. Celle ci a du mal a fermer la porte car elles sont comme beaucoup de femmes Mauritaniennes, un peu « enveloppées ». Je tend le bras pour l'aider à fermer, aussitôt elle pousse un cris d'effroi jailli de la voiture et cours sur une bonne trentaine de mètres aussitôt suivi par la seconde. Elles me regardent comme si j'étais un djinn.
Deux nouveaux oueds en crus passés sans difficulté si ce n'est qu'il faut bien tenir la gauche car le coté droit comporte des trous suivant les chauffeurs passés avant moi.
Plus loin je prend en stop un jeune pas bavard du tout et lui offre un soda en arrivant à Akjoujt. Ses seules paroles alors « Tu es gentil »
Tout le long de la route, de nombreux contrôles routier organisés soit par la police, la gendarmerie ou l'armée. tout se passe toujours très bien après des salutations et une bonne poignée de main, un rapide contrôle de passeport, parfois de carte grise et une remise de fiche signalétique que j'ai pris la précaution d'avoir en nombre.
A la tombée de la nuit j'embarque mon dernier passager, un agriculteur, pour les 35 derniers km, il me demande de passer la nuit chez lui mais je refuse étant attendu chez Ghoulam
Entrée d'Atar, dernier contrôle routier « -Vous êtes monsieur Bernard ? » « oui » « - Passez vous êtes attendus »
Je suis reçu par toute la famille. Thé. Repas. Repos
Non ce n'est pas la mer mais le désert!
Re: 2-Des nouvelles depuis Atar Mauritanie
Passages d'oueds
Contournement par la dune
La verdure
Autre oued en crue
La petite ville d'Akjoujt
Contournement par la dune
La verdure
Autre oued en crue
La petite ville d'Akjoujt
Re: 2-Des nouvelles depuis Atar Mauritanie
Impressionnant !ça change tout, je pense que les autochtones sont contents après des mois de sécheresse.
Buquet Gérard- Messages : 793
Date d'inscription : 12/10/2009
Re: 2-Des nouvelles depuis Atar Mauritanie
Impressionante cette pluie! C'est chouette d'avoir des photos cette année!!!!
Cèl- Messages : 344
Date d'inscription : 30/09/2009
Age : 43
Localisation : Bitérois!
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